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notamment à chacun de ses neveux et nièces 4 livres io sols tournois, et de ses filleuls et filleules 5 sols tournois. — 8 avril i55o (fol. 3oo v°).
3399.  — Claude Heudon, marchand mé­gissier, demeurant à Saint-Marcel-lez-Paris, et Marie Josse, sa femme : donation à Pierre Heudon, écolier, étudiant en l'Université de Paris, leur fils, de tous droits sur les biens de la succession de Claude Josse, marchand tanneur à la Ferté-Milon, leur beau-père et père, et sur ceux de Pierre Josse et Denise Duboys, leurs aïeul et aïeule, ainsi que d'une créance de 90 livres tournois au nom de Nicole Josse, prêtre, vicaire de Château-Thierry, sur Jean Tournebulle, curé de Château-Thierry. — 9 mai i55o (fol. 3o6 v°).
3400.  — René de Bruges, seigneur de la Gruthuze : confirmation de la donation sous-seing privé, faite en décembre 1533, à Guillaume de la Gruthuze, abbé commenda­taire de Saint-Crépin-lez-Soissons et prieur de Quierzy, diocèse de Soissons, son frère naturel, de toutes Ies sommes à lui dues, comme héri­tier de Louis de Bruges, seigneur de la Gru­thuze, gentilhomme ordinaire de la chambre de François I", son frère aîné, par les rece-
. veurs ou fermiers des terres d'Auxy - le - Châ­teau, Fontaine près Auxy, Mezerolles, Dou­delainville, Wiry-au-Val et Wiry-au-Mont, terres, -dont le revenu annuel auroit esté donné audict defunct Loys de Bruges par ledict defunct Roy, durant les guerres qui ont esté entre ledict defunct Roy et l'Empereur, à présent regnant, et ce en récompense des terres et biens que icelluy defunct Loys de Bruges perdoyt ès pays dudict sieur Empe­reur durant lesdictes guerres». — 20 mars i55o (fol. 307 v°).
3401. — Jeanne Picard, fille de Jean Pi­card, laboureur, et veuve d'Antoine Rayer, bourrelier, demeurant à Saint-Cloud : dona­tion de tous ses biens, meubles et immeubles, à Ferry Hochecorne, garde de la Monnaie de
Paris : -disant que le jour et feste sainct Lau­rens, dixiesme joui' d'aoust dernier passé, le­dict defunct Anthoine Rayer, en s'en retournant avec ladicte Jehanne, sa femme veufve, et autres de ceste ville de Paris audict Sainct-Cloud, et eulx estans sur le chemyn auprès du couvent des frères Mynimes, dictz les Bons Hommes, il auroit esté excedde, battu et oul­tragé par ung nommé Pierre Villet, dudict Sainct-Cloud, en manière qu'il seroit deceddé quatre jours après ou environ, delaissé ladicte Jehanne Picard, sa veufve, grosse et ensaincle d'enfant, laquelle, au lieu d'avoir support, con­solation et faveur dudict Jehan Picard, son père, auroit esté de luy persuadée, de sorte que, le quinzeiesme jour dudict moys d'aoust dernier passé, qui fut le jour ou le lendemain du trespas dudict defunct, distraicte dudict Sainct-Cloud et amenée eu ceste ville de Paris par sondict père, et à sa persuasion auroit passé procuration specialle, soubz le seel et par devant Vyart et Contesse, notaires oudict Chas­tellet de Paris, audict Jehan Picard, son père, ct à Loys Sevyn, pour demander et requérir inventaire et partaige avecques les héritiers dudict defunct Rayer, de tous et chascuns les biens meubles qui communs estoient entre le­dict defunct et elle, au jour et heure du trespas d'icelluy defunct, gecter aux lotz, prandre et accepter le lot et portion d'icelle Jehanne, et oultre de vendre et alyner ce qui luy adviendra et escherra. Et après ladicte procuration passée, sans cause et sans recevoir aucuns deniers, l'auroient lesdictz Jehan Picard et Sevyn inthi-midée pour raison dudict homicidde, de sorte qu'elle leur auroit laissé et habahdonné tous ses biens meubles, habillemens et immeubles, sans avoir ue emporter avec elle que quelques paouvres habillemens desquelz elle estoit jour­nellement vestue. Et en cest paouvre estat, estant, comme dict est, grosse et ensaincle d'enfant, s'en seroit allée à travers champs, mendyant et vuyant (sic) en ceste paouvreté, habandonnée et délaissée de ses parens et amys, desnuée et deppossedée de tous biens,
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